L’expérience a su montrer qu’il existe différents facteurs qui accentuent le stress et troublent la concentration. Qu’il s’agit d’un bruit de l’aboiement d’un chien, ou le bruit des voitures, les effets sur le système psychique humain peuvent être grands. Ces effets se manifestent extérieurement par des nerfs tendus et des énervements faciles. C’est de là que vient que la chasse au bruit devient une priorité et qu’il faut impérativement trouver des solutions d’insonorisation de certaines pièces de la maison. C’est précisément à ce moment que le rideau acoustique, encore appelé rideau phonique, s’avère être une solution efficace.
De quoi le bruit est-il constitué ?
Le choix d’un rideau phonique idéal doit passer par la compréhension de ce qui constitue l’idéalité de ce rideau. Et afin d’y parvenir, il faut revenir sur ce qu’est le bruit. Le bruit est un ensemble de sons superposés. Or, le son est un déplacement dans l’air d’une variation de la pression de l’air. Les scientifiques ont su montrer que l’air est constitué par des molécules, c’est-à-dire des corpuscules microscopiques. À cause d’une source sonore, un tambour par exemple, le mouvement vibratoire des membranes est transmis aux molécules. Ceci provoque un déplacement de ces molécules qui heurtent à leur tour les molécules avoisinantes. Le même phénomène se reproduit, jusqu’à ce que des molécules d’air frappent le tympan. Ainsi, le bruit est-il constitué par des chocs progressifs des molécules d’air allant de la source sonore jusqu’au tympan. C’est sur ce choc que le rideau acoustique va agir. Pour plus d’informations, visitez le site www.oco-silence.com.
Le pouvoir insonorisant des rideaux phoniques
La constitution du bruit révèle donc deux éléments essentiels sur lesquels il est possible d’agir, si l’objectif est d’insonoriser une pièce :
- La pression acoustique : il s’agit de la force par unité de surface qu’exercent les molécules d’air, lorsqu’elles entrent en collision avec un corps.
- Le milieu de propagation du bruit : c’est l’espace dans lequel les molécules se déplacent. Dans l’explication précédente, il s’agissait de l’air.
C’est la pression acoustique qui entre dans le calcul du niveau sonore d’un bruit. C’est ce niveau qui est communément connu par la dénomination « décibel ». La pression acoustique est directement proportionnelle au niveau sonore, c’est-à-dire que plus la pression acoustique est élevée, plus le décibel est grand. Par ailleurs, si cette pression s’élève, c’est parce que les molécules ont eu suffisamment d’énergie pour arriver au tympan. En conséquence, s’il y avait des corps étrangers fixes dans le milieu de propagation, alors les collisions successives avec ces corps étrangers vont grandement faire diminuer cette énergie, et donc diminuer la pression acoustique. D’où le pouvoir insonorisant d’un rideau phonique. Les fabricants du rideau ont eu l’idée lumineuse d’installer des couches d’une matière minutieusement choisie. Aussi la pression acoustique dans l’espace postérieur du rideau multicouche est-elle toujours inférieure à celle qui est mesurée dans l’espace antérieur.
Opération à suivre pour choisir un rideau acoustique idéal
Finalement, il devient très simple de poser l’opération qui va servir à choisir un rideau phonique anti-bruit. D’abord, il faut tenir compte de la pression acoustique qui entre dans une pièce à insonoriser. Elle est connue, grâce à un instrument spécialisé appelé « sonomètre ». Il existe même des applications mobiles qui permettent de transformer un smartphone en sonomètre. Ensuite, il faut définir la valeur maximale voulue de cette pression dans la pièce. Pour cela, il est possible de se référer à des échelles de niveaux sonores. Par exemple, pour un local tranquille, la sonorité ne doit pas dépasser 60 décibels. Enfin, il suffit de déterminer le pouvoir anti-bruit du rideau multicouche, fourni par le fabricant, et le tour est joué.